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C’est officiel, Valentin Guillod est passé du bleu au rouge

Le pilote vulliérain a révélé en début de semaine le nom de sa nouvelle équipe, avec qui il espère enchaîner les bons résultats en championnat du monde la saison prochaine.

Valentin Guillod (à gauche) en compagnie de son nouveau team manager Josse Sallefranque (au centre) et de son jeune coéquipier finlandais Emil Weckman, pilote engagé dans la catégorie MX2 en championnat du monde.Photo dr

Alain Schafer

Alain Schafer

3 novembre 2022 à 01:00

Valentin Guillod l’avait annoncé il y a déjà plusieurs semaines. Il quittait Hostettler Yamaha Racing pour rejoindre un nouveau team lui assurant un guidon en championnat du monde. Restait une inconnue: le nom de cette équipe. Celle-ci a été levée en début de semaine par le pilote vulliérain qui roulera pour Honda SR Motoblouz la saison prochaine. Un air de déjà-vu puisque le Fribourgeois avait déjà évolué sous les couleurs de l’équipe française en 2020. «On avait gardé des contacts depuis et je connaissais déjà deux de mes coéquipiers qui s’entraînent également dans le sud de la France sous les ordres d’Yves Demaria», confie Valentin qui disputera ainsi l’intégralité du mondial MXGP en 450 et le championnat de France élite. Au sein de cette structure, il rejoint le jeune Finlandais Emil Weckman, en lice dans la catégorie MX2 et Stephen Rubini qui se focalisera surtout sur le championnat de France en 450.

Valentin Guillod bénéficiera de conditions optimales pour s’épanouir. «En 2022, l’objectif principal était de me reconstruire après 5 années difficiles et de trouver un guidon pour 2023. En obtenir un sans avoir besoin d’apporter le budget est la cerise sur le gâteau», se réjouit le double champion suisse en titre qui vient de reprendre les entraînements après un mois de pause. «Je suis resté quand même actif en faisant du vélo avec mon cousin et ma copine.»

Le passage d’une marque à une autre exigera-t-il des adaptations? «Au niveau du pilotage, ça ne change rien. En revanche, il faudra un peu de temps pour obtenir un bon jeu de suspensions et un moteur adapté à mon style», explique-t-il. Ces prochains mois seront consacrés à obtenir la moto la plus compétitive. «Une bonne base devrait être acquise en novembre, avant les grosses journées de tests en décembre. Les derniers réglages seront peaufinés en début d’année avant la reprise.» Le pilote de Môtier espère se classer régulièrement dans le top 10 et remonter enfin sur un podium en MXGP, plus de 6 ans après avoir décroché son dernier. «C’est pour cet objectif que je lève tous les matins!»as

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