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Cette fois, Eole était de la partie

Boudés par le vent lors de l’édition précédente, les participants du camp Optimist de Chevroux ont bénéficié d’excellentes conditions de navigation la semaine dernière sur le lac de Neuchâtel. Au programme, des exercices, des régates et de bons moments de rigolade.

Les deux frères Yohan et Matis Conti ont eu beaucoup de peine à se départager lors de la régate finale.Photo alain schafer

Alain  Schafer

Alain Schafer

14 juillet 2022 à 02:00

Eole peut se montrer capricieux, mais également très généreux. La semaine dernière à Chevroux, le maître des vents s’est montré sous son plus beau jour à l’occasion du camp Optimist organisé depuis 18 ans désormais par le responsable Richard Krebs, fidèlement épaulé par son épouse Ingrid. Le couple n’a jamais abandonné son engagement auprès des enfants avides d’apprendre les rudiments de la voile et de la navigation à bord de ces petits dériveurs en solitaire conçus spécialement pour eux.

Plusieurs habitués du camp

Ils étaient 19 jeunes à participer à cette première semaine, d’initiation pour les uns, de perfectionnement pour les autres, conclue vendredi matin en beauté par les traditionnelles régates sur les eaux du lac de Neuchâtel. Soutenue, la bise a permis aux plus aguerris de filer aisément sur les flots avec ces embarcations légères et extrêmement mobiles. Parmi eux, Matis et Yohan Conti ont décroché les deux premières places de la finale après une belle bagarre. Avec 5 et 6 participations à leur actif, les deux frères de Chevroux ont déjà pas mal d’expérience à la barre. Classé juste derrière la fratrie, Théo Vaucher est venu de l’autre côté du lac, de Neuchâtel. Mais il connaît bien les lieux. «Ma grand-maman habite à Chevroux», précise-t-il.

L’un des pics de la semaine restera sans doute la journée de jeudi consacrée à la pratique du Laser. «Un bateau plus difficile à maîtriser qu’un Optimist, tout est plus grand, à commencer par la voile, ça tire beaucoup et ça va vite, il faut jouer avec le poids. On était quatre sur le bateau qui a dû chavirer au moins quatre fois. C’était vraiment très drôle», rigole le trio, impatient sans doute de revoir les vidéos de ces scènes d’action. Ces moments de bonne humeur ne les ont pas empêchés d’apprendre à maîtriser un peu mieux les courants.

Avant le final en apothéose du vendredi, les trois jeunes et leurs camarades s’étaient bien préparés. «On a fait des exercices sur l’eau. Il n’y avait pas énormément de vent en début de semaine, mais ça a bien bougé les deux derniers jours. C’est intéressant de naviguer dans des conditions différentes», savourent les trois copains qui se verraient bien continuer l’aventure plus tard, en tant qu’aides-moniteurs, puis moniteurs. En attendant, cette magnifique semaine lance idéalement leurs vacances d’été. «Ce camp est notre unique occasion de naviguer dans l’année, il faut en profiter. Heureusement, les réflexes reviennent assez vite. Bon, il y a quelques nœuds à retenir, mais ce n’est pas compliqué, à part celui de chaise peut-être, bien utile pour remorquer le bateau.» Pas de répit en revanche pour Richard Krebs et son équipe. Une seconde volée d’apprentis navigateurs a débarqué cette semaine.

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