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Défi toujours plus gros à l’horizon pour Benoît Alt

Le navigateur du Cercle de la voile d’Estavayer est prêt à basculer dans une année 2023 décisive, celle qui le conduira à la Mini Transat.

Benoît Alt.Photo jean-baptiste d’enquin

Alain Schafer

Alain Schafer

22 décembre 2022 à 01:00

Point encore minuscule à l’horizon au moment de lancer son audacieux projet en 2020, le défi Mini Transat 2023 grandit désormais à vue d’œil dans la lunette de Benoît Alt qui s’apprête à basculer dans une année décisive. «L’excitation monte, le projet se rapproche de sa concrétisation», savoure l’intéressé, de retour quelques semaines en Suisse pour y passer les fêtes après une année faste. «Elle est passée à une vitesse folle, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.»

Celle-ci lui a permis d’atteindre son objectif: valider son ticket pour la Mini Transat et gagner en expérience. «Une pression en moins, je peux me concentrer davantage sur la performance, l’assimilation des règles de course, l’analyse du vent et des bascules, le placement sur l’eau et l’utilisation des voiles au maximum de leur puissance.»

En septembre, le navigateur du Cercle de la voile d’Estavayer avait disputé la Duo Concarneau au côté d’un partenaire chevronné, Hugo Zeitoun, une course mouvementée sur une mer agitée par le vent, mais sans pression. «Cela m’a permis de continuer à apprendre et à m’aguerrir sur un autre bateau.»

Une fin d’automne marquée aussi par un petit échec pour Benoît Alt, parti en Guadeloupe pour ramener un Class40 en convoyage, au retour de la Route du rhum. «Les nombreuses casses nous ont contraints à rentrer en avion. Un peu frustrant, mais ce genre de péripéties fait partie de l’aventure. Cela m’a permis d’avoir au moins un aperçu de l’île où j’arriverai en septembre prochain», glisse-t-il.

Les dernières semaines ont été productives. «J’ai présenté mon projet au CO de Sarine-Ouest, mon ancienne école, une belle expérience», se réjouit l’intrépide Fribourgeois, qui retournera à sa base de La Turballe en Bretagne à la mi-janvier. Au menu, contrôle et réparation du bateau, reprise des entraînements en février, avant la première course: la Pornichet Select. «J’enchaînerai ensuite avec trois autres courses, la Mini en Mai, le Trophée Marie-Agnès Péron et la Mini Fasnet.» Un cumul de 1700 milles, une bonne mise en bouche avant les 4500 qui l’attendent à la Mini Transat qui partira des Sables-d’Olonne le 24 septembre.as

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