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Sport

Du sport facultatif vite devenu indispensable

Voilà 10 ans que les élèves du cercle scolaire Estavayer-Sévaz ont la chance de pratiquer diverses activités sportives après l’école. De nombreuses personnes font fonctionner ce programme.

De gauche à droite: Jonas Magne (secteur des sports), Thierry Stabrowski-Andrey (coordinateur général du sport scolaire facultatif), Julien Roy (chef du secteur des sports à Estavayer) et Yves Blanc (conseiller communal en charge de la formation, des sports et de la cohésion sociale).Photo alain schafer

Alain Schafer

Alain Schafer

17 novembre 2022 à 01:00

Le sport scolaire facultatif est plutôt récent dans le canton de Fribourg. Ce programme est pourtant vite devenu indispensable pour de nombreux élèves des classes primaires (3H à 8H) du cercle Estavayer-Sévaz. Les chiffres confirment le succès, avec une moyenne de 450 enfants inscrits chaque année depuis son lancement. «Avec un pic à 578 lors de l’année scolaire 2020-2021. Il y a même trop de demandes. Nous devons systématiquement refuser du monde. Le fait que ce soit aussi prisé est encourageant», se réjouit Julien Roy, chef du secteur des sports de la commune, qui avait lancé le projet en 2012 avec le soutien du conseiller communal Christophe Pillonel.

Encourager le mouvement

L’équipe organisatrice s’est ensuite étoffée. Depuis deux ans, Thierry Stabrowski-Andrey a repris le poste de coordinateur général des activités, bien épaulé par Julien Roy et Jonas Magne. Le trio peut toujours compter sur le soutien financier du canton qui verse une subvention pour défrayer les moniteurs, la commune assurant l’autre moitié des charges. Un effort commun pour encourager le mouvement. «L’idée était d’offrir une opportunité supplémentaire de bouger, en dehors des heures d’école et de l’éducation physique de base», souligne Thierry.

Dix ans après, le programme est bien installé et ses principaux protagonistes tenaient à marquer cet anniversaire. «L’occasion de remercier les personnes impliquées, ce qui représente entre 70 et 80 moniteurs, qui donnent de leur temps malgré des horaires assez contraignants.» Issus essentiellement du corps enseignant au début, les monitrices et moniteurs viennent désormais de tous les horizons. «Aujourd’hui, il n’y a presque plus de profs. Ce sont des étudiants ou des spécialistes dans leur discipline.»

Plusieurs d’entre eux avaient répondu à l’invitation des organisateurs vendredi dernier à la Gouille, la patinoire installée durant l’hiver sur la place Nova-Friburgo, dont le conseiller communal Yves Blanc, en charge du dicastère Formation, sports et cohésion sociale. Un menu convivial, avec quelques parties d’eisstock, une sorte de pétanque sur glace, et une raclette. Les participants sont repartis avec une planchette souvenir. De quoi les motiver à poursuivre l’aventure ces prochaines années. «Maintenant que le concept est stabilisé, seuls les activités proposées et leur niveau d’exotisme peuvent encore évoluer, même s’il est toujours difficile d’anticiper l’attente des enfants et leurs envies.»

Une offre très riche d’activités

Les élèves ont déjà été gâtés, avec une offre qui s’est étoffée au fil des ans, proposée en trois blocs (printemps, automne et hiver) et dépendante des ressources humaines et matérielles. «Escalade, golf, agrès, judo, badminton, Parkour, hockey, patinage artistique, trampoline, cirque, danse, slackline, natation, triathlon, vélo et même du yoga», énumèrent Julien et Thierry. Un pont entre l’école et les clubs sportifs. «Le but n’a jamais été de les concurrencer, mais plutôt de faire découvrir de nouvelles disciplines sportives aux élèves, les faire bouger et leur donner ainsi une culture du sport. On a remarqué que plus ils sont petits, plus ils s’inscrivent, les plus jeunes ayant moins d’activités leur étant réservées.»as

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