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Kevin Trueb a terminé en beauté

Sur son circuit fétiche du Castellet, le pilote broyard a flirté avec le top 10. De quoi nourrir de grosses ambitions pour la saison à venir qu’il aborde avec motivation et envie.


Philippe  Causse

Philippe Causse

6 octobre 2022 à 02:00

Le championnat de France Superbike s’est terminé en beauté les 24 et 25 septembre pour Kevin Trueb qui ne cachait d’ailleurs pas sa joie en descendant de sa moto après avoir réalisé deux courses limpides sur un circuit du Castellet qu’il apprécie particulièrement. «C’est l’une de mes plus belles saisons», savoure le pilote broyard qui voulait réussir cette dernière sortie dans le Var après 14 manches et autant de lignes d’arrivée franchies cette saison. Présente aux essais, la pluie a épargné les concurrents pour les courses dominicales.

Crédité du 16e temps, Kevin confirmait son statut de spécialiste des départs canon. «J’ai une bonne maîtrise de cet exercice, je pointais 9e au premier virage», commente-t-il en riant. A la bagarre durant toute la manche, il terminait finalement 12e, puis 11e de l’épreuve suivante, clôturant ce championnat très relevé à la 15e position, 7e au classement challenger qui regroupe les primo-arrivants de cette catégorie reine des 1000 cm3. Sans complexe, le sportif de Lully a démontré une fois de plus qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs pilotes professionnels de l’Hexagone.

«Je n’avais ni la moto ni les pneus les plus performants, mais j’ai couru dans un team de passionnés où l’ambiance familiale prédomine. L’état d’esprit est important pour moi. J’ai encore progressé au contact de concurrents plus chevronnés. J’améliore mes chronos en ayant toujours le plaisir de piloter.» De quoi lui donner de l’appétit pour la saison prochaine, malgré son statut d’amateur qui l’oblige à assumer son travail dès les courses terminées. «Nous repartons avec la même moto, mais un modèle dernier cri. L’objectif sera d’intégrer le top 10, je m’en sens capable. C’est un énorme investissement personnel, notamment pour la préparation physique que je vais soigner particulièrement. Bien sûr, tout ça ne serait pas possible sans mes nombreux soutiens et je les remercie vivement. Si nous pouvions trouver d’autres sponsors régionaux, ce serait vraiment le paradis», conclut-il avec le large sourire qui le caractérise.

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