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Sport

L’attelage en vedette à Payerne

Le manège des Avanturies a accueilli les adeptes de la discipline pour la toute première fois samedi dernier à Payerne. Un test réussi pour Thierry Marion et son équipe.

Le comité d’organisation, avec Dorthe Perseke-Ballaman, Léa Schlunke, Thierry Marion, Laetitia Roulin, Mélanie Gavillet et Mathilde Bonvin.Photos alain schafer

Alain Schafer

Alain Schafer

25 août 2022 à 02:00

Le manège des Avanturies n’avait jamais été le théâtre d’un concours d’attelage. C’est chose faite depuis samedi dernier grâce à l’investissement d’une poignée de motivés, emmenés par Thierry Marion, membre de la Société de cavalerie de Payerne et lui-même passionné par cette discipline. «Ça faisait déjà un moment qu’on y pensait, pour pallier notamment le manque d’épreuves dans la région», confie l’agriculteur de Courtion, pour qui cette première édition avait valeur de galop d’essai. «Les échos des participants sont positifs, ils sont ravis de pouvoir évoluer sur cette magnifique place», se réjouit-il.

Quelque 60 concurrents étaient inscrits pour cette compétition, qui a attiré des atteleurs de Suisse romande et d’outre-Sarine, de niveau brevet essentiellement. «Pour une première, la participation est plutôt réjouissante», savoure Thierry. Au programme, des épreuves de maniabilité et de derby. «La manifestation est assez simple à organiser d’un point de vue logistique, car ici tout est déjà à disposition. Il a juste fallu dénicher un peu de matériel. Trouver des bénévoles pour mettre en place et assurer le bon déroulement du concours est finalement le plus compliqué.»

Le terrain a bien tenu le coup

Les sceptiques pouvaient craindre une détérioration du terrain en herbe, qui fait la fierté de la société et le bonheur des cavaliers. Cette crainte s’est vite dissipée. «Le terrain encaisse visiblement très bien le passage des voitures malgré les grosses précipitations ce matin.» Concluante, l’expérience sera-t-elle renouvelée? «Personnellement, j’aimerais pouvoir le proposer chaque année. On verra si ça peut se faire.» Malgré une implication de tous les instants, le président d’organisation s’est fait plaisir avec ses deux Franches-Montagnes, Samira et Divine, au côté de sa compagne, Laetitia Roulin, qui est aussi son groom. «Jeune, je pratiquais surtout le saut. J’ai découvert l’attelage il y a une dizaine d’années avec mon papa Pierre, pour qui je faisais le groom.»

L’homme apprécie les caractéristiques de cette discipline, avec un faible pour l’épreuve de derby. «J’aime le contact avec le cheval et le scénario d’un concours. On ne sait jamais vraiment ce qui va arriver. Les chevaux peuvent avoir des jours sans, comme nous», sourit-il. Si son métier lui prend énormément de temps, le Fribourgeois aimerait poursuivre sa progression. «Aller sur un concours exige une disponibilité de 2 ou 3 jours. Pas évident pour un agriculteur!»as

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