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Le 7 leur a porté chance

Robin Godel et la Suisse se sont qualifiés pour les Jeux olympiques de Paris 2024 en décrochant la 7e  place par équipes dimanche à Pratoni où le Broyard a brillé avec Grandeur.

Quelle saison pour les cavaliers suisses! De gauche à droite: Nadja Minder, Robin Godel, Mélody Johner et Felix Vogg, ici lors de l’épreuve de Coupe des nations disputée cette année à Avenches.Photo alain schafer

Alain  Schafer

Alain Schafer

22 septembre 2022 à 02:00

«Préparez vos valises et vos drapeaux», a publié, euphorique, Robin Godel sur les réseaux sociaux après la 7e place décrochée avec la Suisse dimanche aux mondiaux de Rome-Pratoni. Il y a de quoi se réjouir. Ce résultat permet à l’équipe de Dominik Burger de valider son ticket pour les Jeux olympiques de Paris en 2024. Un soulagement. «Nous avions appris samedi qu’il y avait 7 places à gagner pour les JO et non pas 6 comme prévu, aucun ticket n’étant finalement attribué sur le circuit des Nations», explique le cavalier broyard.

Tout bénéfique pour 2023

Voilà qui changeait la donne. «La nouvelle nous a enlevé un peu de pression avant le saut», avoue Robin. Les Suisses assuraient l’essentiel, terminant trois barres devant la Belgique, mais à moins d’une barre seulement des Irlandais, 5es, et à un point des Suédoises, 6es. «Un scénario un peu similaire à celui vécu l’an dernier à Avenches, mais pas le même enjeu», glisse le cavalier de Dompierre, évoquant le championnat d’Europe 2021 où la Suisse avait laissé échapper le podium pour 1 point au détriment de la… Suède. Pas quoi frustrer le champion suisse qui bouclait son tour avec une faute et 6 points de pénalités. «Avoir empoché le ticket olympique est bien la seule chose qui compte. Tout bénéfique pour l’an prochain. Plus besoin de courir après la qualif et l’avantage de faire le programme qu’on veut en préparant sereinement les JO», assure le Fribourgeois qui a brillé en individuel, prenant la 15e place en selle de Grandeur de Lully, à nouveau phénoménal. «Je suis supercontent de notre performance même si j’espérais un peu mieux, peut-être un top 10», souffle Robin qui regrette la prudence affichée au début du cross. «Le parcours était dur, avec beaucoup de dénivelé. Je suis parti avec l’idée de ménager mon cheval. Au vu de sa bonne condition à la fin, je me dis que j’aurais pu le pousser un peu plus et éviter un dépassement de temps si important.» Tout aussi sélectif et technique, le parcours de saut a fait des dégâts, en témoigne le faux pas inattendu du champion allemand Michael Jung.

Une équipe aux nerfs solides

Vendredi, le Broyard avait réalisé un excellent dressage qui le plaçait au 20e rang. Le lendemain, la journée de cross avait mal commencé pour la Suisse avec l’élimination de Nadja Minder en toute fin de parcours. Ses coéquipiers n’avaient alors plus le droit à l’erreur. Robin Godel, Mélody Johner et Felix Vogg relevaient avec brio le défi, remontant au 6e rang avant l’épreuve de saut tant redoutée. Avec le dénouement qu’on connaît.

Un final en beauté pour Robin qui participe à une ultime compétition ce week-end à Lignières en France, avec trois chevaux, dont Dealer de la Bride aligné sur le 3* long. «Mon objectif est de le qualifier pour le championnat d’Europe 2023», annonce le jeune homme qui prendra encore part début décembre au CHI de Genève à Palexpo, la cerise sur le gâteau.

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