Logo

Sport

L’eau du lac était un peu fraîche

Alicia Henchoz est tombée dans l’eau toute petite. «Je savais à peine marcher quand j’ai commencé à nager»,

Alicia Henchoz devra patienter avant de retrouver les bassins.Photo ldd

Alain Shcafer

Alain Shcafer

22 mai 2020 à 02:00

Alicia Henchoz est tombée dans l’eau toute petite. «Je savais à peine marcher quand j’ai commencé à nager», confirme la Payernoise de 16 ans en rigolant. Autant dire que le temps a dû lui paraître long ces deux derniers mois de semi-confinement. «Je n’étais jamais restée aussi longtemps loin des bassins. Aller nager quelques fois au lac aurait pu me tenter, mais l’eau était un peu trop froide pour moi!»

La jeune Broyarde a compensé ce vide en multipliant les sorties de course à pied à l’extérieur et les séances de sport à la maison grâce à la magie des réseaux sociaux. «Je me suis inscrite aussi pour Chandolin-Zinal (parcours juniors de Sierre-Zinal), mon défi de l’année. Mieux vaut avoir de l’endurance.» Des exercices de renforcement musculaire pour le haut et le bas du corps, ainsi que du yoga, sont venus compléter ce régime, agrémenté par deux de ses passions, le dessin et la photographie.

Son truc, les longues distances

Conserver une excellente condition physique est capital pour cette nageuse qui apprécie les longues distances, en témoigne sa dernière course disputée début février à Bulle. Alicia avait participé à l’épreuve du 1500 m en petit bassin (25 m), améliorant le record du club. «Une longue, mais belle expérience. Heureusement, j’avais un coéquipier au bord pour m’indiquer le nombre de traversées sur un panneau», sourit la sociétaire de Payerne-Natation, pourtant habituée à gérer les allers-retours, la piscine indoor de Payerne faisant à peine plus de 16 mètres.

Sevrée de natation, Alicia se réjouit de reprendre ses trois entraînements hebdomadaires en bassin. Il lui faudra toutefois patienter, aucune date de réouverture n’a été annoncée. En attendant, elle retrouvera ses coéquipiers au lac lors des vacances d’été. «Un groupe soudé, on rigole toujours bien ensemble. En plus, nager en eau libre est bénéfique. C’est important de varier les conditions, même si nager droit est plus difficile», glisse cette adepte de brasse et de nage dauphin. Avec ses cours en ligne, l’étudiante du GYB n’a guère le temps pour d’autres activités sportives. «J’ai pratiqué la gymnastique artistique quelques années, mais le grand écart a toujours eu du mal à passer.»

La pause forcée ne submergera pas ses prochains objectifs: «Nager le 50 m libre en moins de 30 secondes et continuer à progresser sur longue distance, là où j’ai la plus grosse marge de progression. Participer aux championnats suisses ou romands n’est pas une priorité.» Si elle nage pour le plaisir avant tout, Alicia ne renie pas un esprit de compétition qu’elle tient probablement de la famille. Son parrain n’est autre que Stéphane Henchoz (ancien international et entraîneur de foot). «Mais quand on se croise, on parle plus de ballon que de natation!»as

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus