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Les 6 buts du FCT n’ont pas suffi

Des occasions à la pelle, des retournements de situation, douze buts, trois expulsions et une égalisation genevoise tombée dans les arrêts de jeu, le match entre le CS Italien GE et le FC Thierrens a défié toute logique samedi au Petit-Lancy où marquer six fois n’a pas suffi à ces deux équipes pour remporter la totalité de l’enjeu. Impensable.


Alain Schafer

Alain Schafer

13 octobre 2022 à 02:00

Des occasions à la pelle, des retournements de situation, douze buts, trois expulsions et une égalisation genevoise tombée dans les arrêts de jeu, le match entre le CS Italien GE et le FC Thierrens a défié toute logique samedi au Petit-Lancy où marquer six fois n’a pas suffi à ces deux équipes pour remporter la totalité de l’enjeu. Impensable.

Les Joratois pensaient tenir les trois points en marquant le 6-5 à la 90e minute grâce à leur milieu de terrain Lyazid Brahimi. Hélas, tout juste réduits à 10, ils se faisaient surprendre trois minutes plus tard. Un air de déjà-vu pour les Thierranais, déjà rejoints dans les ultimes secondes une semaine auparavant contre Printse-Nendaz à domicile. «On perd clairement 4 points sur ces deux derniers matches», soupire Pierre Cheminade.

Frustrant pour les Vaudois qui étaient revenus du diable Vauvert en terre genevoise. N’étaient-ils pas menés 4 à 0 après 20 minutes de jeu? «Un départ catastrophique de notre part et 100% de réussite en face, chaque tir rentrait», explique l’entraîneur, contraint d’effectuer deux changements très rapidement pour secouer le cocotier. Les deux buts marqués juste avant la pause et l’exclusion d’un joueur genevois relançaient totalement les affaires de son équipe qui revenait à la hauteur en deuxième période sous l’impulsion d’un grand Reda Medouani, auteur de quatre réussites durant la soirée. Avant le dénouement que l’on connaît.

Avec 6 points en 8 matches, le bilan comptable n’est pas folichon pour Thierrens. Son coach reste optimiste. «Les résultats ne sont pas encore là. Pourtant, les joueurs ont le niveau, ils le savent, mais ils attendent souvent d’être dans le dur pour jouer. Cette équipe est capable du meilleur comme du pire, il n’y a pas de milieu. Il faut dire qu’entre les absents, les suspendus et les blessés, je n’ai pas encore pu aligner mon onze idéal.» as

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