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Les coureurs ont été servis à Murist

Disputée la semaine dernière sur un parcours varié et exigeant, la deuxième étape a mis les guibolles et le souffle des participants à rude épreuve

Les visages étaient encore détendus dans la première montée, en témoignent Fabrice Druey (Saint-Aubin) et Jean-Sébastien Weiss (Bulle).Photo as

Alain Schafer

Alain Schafer

1 septembre 2022 à 02:00

Les jambes ont piqué la semaine dernière à Murist qui accueillait la 2e étape du Groupe E Tour. Les organisateurs s’en étaient donné à cœur joie pour offrir aux coureurs un parcours exigeant mais plaisant. «Les environs se prêtent vraiment bien pour créer un parcours varié avec des parties sur route, en forêts, d’autres passages plus techniques et un dénivelé plutôt important pour une telle épreuve», explique Toni Beutler, président d’un comité composé essentiellement de membres de la FSG Estavayer. Réunies, leurs compétences ont fait de ce rendez-vous une réussite. «Les bénévoles ont répondu présent grâce notamment au bouche-à-oreille. Niveau logistique, avoir un parking à proximité toujours à disposition depuis le tir en campagne a facilité notre tâche. Et c’est évidemment un plus d’avoir des gens qui connaissent parfaitement le village, ses environs, tous les petits chemins et la population», se réjouit le Broyard, dont l’idée d’accueillir une étape avait germé en 2021. «Ça ne s’était finalement pas fait. Nous avons remis le couvert cette année, mettant vite un comité en place avant de poser notre candidature. Mes enfants courent depuis des années au sein du Kid’s Tour. C’était aussi l’occasion pour moi de redonner quelque chose à cette course qu’ils apprécient beaucoup.»

La course a été gagnée par Steffi Trachsel (Crésuz) chez les femmes (38’22). Meilleure Broyarde, Sylvie Pillonel (Cugy) s’est classée à la 8e place au scratch (44’37). Côté masculin, Jean-Marc Perriot (Fribourg) s’est montré le plus rapide (33’13). Matthias Ballaman (Domdidier) a terminé 6e (36’00).

Pour Beat Scheibli et sa fille Lorane, l’étape constituait une excellente occasion de courir ensemble. «C’est notre première participation sur l’épreuve, on profite que ça se passe dans la commune», confie le papa, qui a apprécié le tracé. «Il y a une descente et une montée assez raide qui coupent le rythme au début et à la fin. Entre-deux, une portion plus roulante avec un peu de tout, de l’asphalte, des petits chemins. Un parcours joli et varié que je connaissais en partie pour l’avoir emprunté lors de l’Elsa Bike. Je savais que la montée de la Molière allait être rude», sourit-il. Orpheline de sa sœur jumelle Julie avec qui elle s’entraîne habituellement, Lorane espère la retrouver pour la finale à Payerne. «On se motive mutuellement. Ces deux courses permettaient de se donner un but pour la fin de l’été», glisse la cabiste qui avait perdu un peu de sa motivation ces derniers mois à l’entraînement. Cette étape lui aura redonné la niaque.as

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