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Sport

«Ma motivation, les voir progresser»

Œuvrant le plus souvent dans l’ombre, les monitrices et les moniteurs jouent pourtant un rôle primordial dans le développement des jeunes

Le groupe mixte de Domdidier sur le podium aux anneaux.Photo alain schafer

Alain Schafer

Alain Schafer

27 mai 2022 à 02:00

Œuvrant le plus souvent dans l’ombre, les monitrices et les moniteurs jouent pourtant un rôle primordial dans le développement des jeunes. Parmi eux, Benoît Corminbœuf paraît infatigable. Toujours actif comme gymnaste, le Diderain a besoin d’un petit moment de réflexion quand on lui demande depuis combien de temps il porte le costume de coach à la FSG Domdidier. «Oh là là, longtemps, ça doit faire bientôt 30 ans que j’entraîne, près de 25 ans auprès de la relève», estime-t-il en rigolant.

La passion de transmettre

Dimanche, il était fidèle au rendez-vous pour encadrer le groupe mixte aux agrès de Domdidier en lice dans la compétition réservée à la jeunesse (jusqu’à 16 ans). Si une certaine lassitude peut parfois pointer, la motivation reprend rapidement le dessus. «J’ai toujours un énorme plaisir à transmettre ma passion pour la gym, à voir les jeunes progresser, prendre du plaisir, surtout en voyant le travail se concrétiser par de bons résultats comme aujourd’hui», savoure Benoît, heureux de voir ses protégés en action aux anneaux balançants, avec une excellente note de 9,19 points à la clé. D’autant plus que les gymnastes ont eu relativement peu de temps pour préparer leur nouveau programme. «Nous nous sommes focalisés sur le championnat ces trois dernières semaines.» Heureusement, le passionné peut compter sur d’autres motivés, à l’instar de Raphaël Stauffacher. «Il y a 5 moniteurs J + S, ce qui permet de répartir le boulot, glisse-t-il. Il faut bien ça pour gérer un groupe en constant changement, avec des gymnastes qui passent chez les actifs, d’autres qui débarquent.»

Benoît Corminbœuf, comme les autres moniteurs, espère inspirer des jeunes à qui ils transmettront le témoin du monitorat dans le futur. «Ce championnat est l’une des rares occasions d’observer nos entraîneurs en compétition avec les actifs, ça motive», confie Lucile Currat qui a déjà coaché les plus jeunes sur certains concours. «Un job intéressant que j’espère continuer. Bon, 30 ans, ce sera difficile à battre», sourit la Dideraine de 15 ans, ravie de la performance de son équipe. «Sans être hyperprêts, on a réussi à produire de beaux tours aux anneaux dans une salle qu’on connaît par cœur. Notre seul concours en société de la saison, il fallait savourer», relève Lucie qui devra toutefois mettre entre parenthèses sa vocation naissante de monitrice la saison prochaine. «Je vais effectuer une 12e année linguistique dans la région de Lucerne où j’espère trouver un club pour continuer à m’entraîner.» En attendant, il lui reste un concours le 11 juin, celui de la Fête cantonale vaudoise à Yverdon à laquelle Domdidier est invité.as

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