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Reprise timide, mais motivation intacte pour Alessio Capodiferro

Peu gâté par les conditions pour la première épreuve de la saison fin novembre à Glacier 3000, le freestyler broyard espère poursuivre sa progression, en Europa Cup notamment.

Alessio Capodiferro lors d’un entraînement effectué à Davos.Photo ldd

Alain Schafer

Alain Schafer

22 décembre 2022 à 01:00

La reprise n’a pas été de tout repos pour Alessio Capodiferro à Glacier 3000 qui accueillait une épreuve FIS de slopestyle le 29 novembre. Une compétition marquée par de multiples interruptions, moments d’attente et changements de programme en raison d’une météo capricieuse. «Les conditions étaient parfaites à l’échauffement. Puis le vent et le froid se sont invités. Les organisateurs ont d’abord retardé le départ, lancé, arrêté le concours par manque de visibilité avant de le relancer», explique-t-il.

Dans ces conditions particulières, le freestyler de Ménières, en accord avec son coach, s’est montré prudent lors des qualifications. «Le but était de me qualifier pour la finale en faisant un run simple avec peu de risque, tout en évitant également une blessure.» Mission réussie avec la 7e place de sa série. Le lendemain, la finale était toutefois annulée, le résultat des qualifications faisant finalement foi. Le Fribourgeois terminait ainsi 15e.

Une reprise timide mais encourageante, compte tenu du manque de préparation. «Avec seulement deux jours sur la neige à Laax et Corvatsch, difficile de prendre ses marques», glisse Alessio qui a pu s’entraîner quelques jours sous la houlette du staff de l’équipe suisse élite la semaine dernière à St-Moritz. Une expérience bénéfique.

Regoûter au top 10 européen

Contraint de faire une pause pour soigner un bobo, le jeune Broyard de 18 ans espère attaquer la nouvelle année avec la même énergie que celle affichée l’hiver dernier. Celle qui lui avait permis de décrocher son meilleur résultat à ce jour dans une épreuve de Coupe d’Europe ou un top 20 lors des mondiaux juniors à Leysin en Big Air. «J’aimerais à nouveau rentrer dans un top 10 européen, au minimum, et récolter toujours plus de points FIS.» En attendant les championnats suisses qui auront lieu en avril.

Son plus grand défi n’est toutefois pas comptable. «Mon objectif est d’être capable de reproduire ce que je fais à l’entraînement en compétition», annonce le pensionnaire du Centre national de performance à Engelberg qui va augmenter la difficulté de ses tricks (figures). «Celui que je travaille activement est le Double 1080 (deux fois la tête en bas, trois vrilles) que je n’ai pas encore posé en compétition. Ajouter un demi-tour serait pas mal. Ou le Switch Frontside Double 1260 avec le mauvais pied d’appui. Il y a encore du travail!»as

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