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Sa persévérance a fini par payer

Sevrée de titre depuis 2016, Tess Sugnaux a vaincu le signe indien en gagnant le tournoi Future de Lousada dimanche après une finale 100% helvétique. De quoi la galvaniser.

Tess Sugnaux peut serrer le poing, elle vient d’empocher son deuxième titre en simple chez les professionnelles au tournoi Future de Lousada.Photo dr

Alain Schafer

Alain Schafer

8 décembre 2022 à 01:00

Tout vient à point à qui sait attendre. Tess Sugnaux a retrouvé le goût d’un titre en gagnant le tournoi de Lousada doté de 15 000 dollars dimanche dernier sur dur indoor, son second titre chez les professionnelles après celui décroché à Madrid en 2016 sur terre battue. Entre-temps, la Broyarde était passée par des moments de doute. «Les trois dernières années notamment ont été difficiles. J’ai d’abord été touchée aux ligaments croisés, puis c’est le Covid qui m’a freinée, je n’ai pratiquement pas joué pendant un an», confie-t-elle.

Sacre d’autant plus savoureux que la joueuse restait sur de nombreux échecs en finale. Cette fois, elle l’a abordée de manière totalement relâchée, ne laissant aucune chance en finale à sa compatriote Valentina Ryser, balayée 6-1 6-2. «J’ai joué avec une bonne attitude cette semaine, en prenant match après match», savoure-t-elle.

La concrétisation aussi d’une stabilité et d’une confiance retrouvées depuis son retour en Suisse au Geneva Country Club où elle est entraînée par le Français Alain Ntamag. «Le courant passe bien avec lui, il a tout de suite cerné mon jeu. Le but, travailler sur mes faiblesses comme le jeu vers l’avant, tout en continuant à bonifier mes armes comme le service. Une reprise de zéro avec une nouvelle structure.» Un travail payant. Voilà plusieurs mois qu’elle enchaîne les bons matches, en témoigne ce quart de finale disputé une semaine plus tôt dans un tournoi 25 000.

Objectif, entrer dans le top 250

Forte de ce titre, Tess Sugnaux attaque sa préparation hivernale avec une motivation décuplée. «C’est génial de boucler l’année par une victoire», savoure la Vaudoise à qui il reste le championnat suisse, du 14 au 18 décembre à Bienne. Compétition qu’elle abordera sans aucune pression, mais toujours avec la volonté de bien faire.

Matricule numéro 636 au classement WTA, la joueuse de Villars-Bramard vise une entrée dans les 250 meilleures en 2023 (son meilleur rang: 413e en 2017), ce qui lui permettrait de disputer les qualifications pour les tournois du grand chelem, objectif après lequel elle court depuis des années. «Un palier difficile à franchir, mais je me suis donné les moyens pour y arriver. La saison prochaine sera décisive. Si j’atteins mes objectifs, je poursuivrai l’aventure, sinon il faudra gentiment songer à la fin», souffle la joueuse de 27 ans.

L’instauration sur le circuit secondaire d’une catégorie de tournois intermédiaires dotés de 40 000 dollars devrait être bénéfique. «Même les petits tournois sont relevés. On doit souvent se frotter à des joueuses mieux classées venues se remettre en confiance, il faut batailler pour grappiller quelques points.»as

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