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Sport

Un bien fou pour le cœur et le corps

Après une édition restreinte en 2022, le marathon de spinning s’est parfaitement remis en selle samedi à Estavayer. L’occasion de rappeler les bienfaits de cette activité populaire chez les mordus de la bougeotte. Ambiance.

Une dernière heure enflammée dirigée par Alhassane Touré et son équipe.Photos as

Alain Schafer

Alain Schafer

26 janvier 2023 à 01:00

Au marathon Broye 21’600, il y a deux moyens de propulsion, les jambes et surtout le cœur, sollicité au propre comme au figuré, les bénéfices de l’événement étant reversés à des œuvres caritatives. Cette année pour la 8e édition, Le Phare, association romande de soutien aux personnes atteintes du locked-in syndrome et leurs proches, et Porte-Bonheur, qui apporte son soutien aux enfants orphelins de Suisse, en sont les bénéficiaires.

Grande dépense énergétique

Samedi à la salle de la Prillaz à Estavayer, les participants, répartis sur 64 vélos, avaient le sentiment d’accomplir une double bonne action, pour la solidarité, mais aussi pour leur organisme. «Peu d’activités sportives permettent de faire grimper aussi vite le rythme cardiaque et la dépense énergétique», confirme Nathalie Monney, l’une des fondatrices de la manifestation et toujours très active au comité, accompagnée par son inséparable acolyte Sylvie Ansermet. Les deux copines, à la bonne humeur contagieuse, ont animé la première des 6 heures de pédalage, au rythme des tubes musicaux du moment. «On nous appelle Radio Sylvie et Nathalie», rigole le duo, qui donne des cours depuis 2005.

Autant dire qu’elles connaissent les bienfaits de cette activité aérobic réservée aux spécialistes à ses débuts. Elle s’est vite démocratisée. «Une personne lambda peut rouler sans problème au côté d’un cycliste pro, il suffit de gérer la résistance comme souhaité. L’idéal pour se vider la tête, libérer les endorphines et évacuer le stress, ajoutent-elles. Quand on est sur la selle, on oublie tous les soucis. Personnellement, je n’ai jamais besoin de me forcer», assure Sylvie. Non content de solliciter un large groupe de muscles des groupes inférieurs, l’exercice provoque une faible contrainte sur les articulations. «Les jambes se maintiennent dans l’axe et le vélo reste sur place, donc aucun risque de chute ou de blessure. Sans compter l’effet de groupe, très motivant.»

Le soutien comme moteur

Après une 7e édition adaptée qui avait généré quelques inquiétudes en 2022, les membres du comité pouvaient avoir le sourire. «La participation est repartie à la hausse, cela nous donne du courage pour continuer et aller jusqu’à cette fameuse 10e édition, notre objectif, le soutien des gens est précieux», savoure Nathalie, reconnaissante. Une commission, créée avec Alhassane Touré et John Chardonnens, porte également ses fruits. «Nous avons invité plusieurs instructeurs venant d’autres structures comme Bestcycling ou Schwinn. Ceux-ci ont une autre manière de donner des cours, une collaboration bénéfique pour tout le monde.»as

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