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La Vente a plus la cote que le Marché

La Municipalité demande un crédit de 955 000 francs pour rénover à la fois la pinte communale La Vente et le Café du Marché. Ce dernier est finalement mis un peu en retrait, momentanément, au profit du restaurant situé sur la Grand-Rue.

La tendance s’est inversée avec une rénovation plus soutenue du restaurant de la Vente, plutôt que pour le Café du Marché.Photo rémy gilliand

Rémy  Gilliand

Rémy Gilliand

2 juillet 2020 à 02:00

C’est un véritable changement de stratégie qui est choisi par la Municipalité pour la rénovation de ses deux restaurants que sont le Café du Marché et La Vente. On se souvient qu’en 2019, la Municipalité avait retiré in extremis le préavis pour la rénovation du Marché, estimée à 2,1 millions, avec notamment un projet de véranda et d’ascenseur assez décrié.

Depuis, de l’eau a coulé sur les pavés au pied de l’abbatiale, puisque le tenancier de la pinte communale La Vente avait donné son congé pour le 31 mars. Une commission extraparlementaire a planché sur la réhabilitation de ces deux établissements, a expliqué le municipal Julien Mora, lors d’un point presse ce mardi.

Et ce qui ressort de ces consultations est plutôt étonnant, puisque l’effort d’investissement va surtout être réalisé sur la Vente, située à la Grand-Rue. Selon les vœux de la Municipalité, qui soumet un préavis global, l’offre de bistronomie/brasserie semble évidente dans ce bâtiment. Les transformations sont prévues pour une salle à manger à l’arrière de 22 places et une salle bistrot de 53 places à l’avant, soit une quinzaine de moins qu’auparavant. Dans ces rénovations modestes, la cuisine n’est pas touchée. Les travaux sont devisés à 675 000 francs.

Quant au Marché, au pied du monument qui devrait être ouvert le 11 juillet, on part sur une rénovation superficielle et surtout provisoire, selon les indications du municipal. Le rez-de-chaussée serait réaménagé et les locaux de l’Office du tourisme réhabilités, avec une cuisinette pour de la petite restauration seulement. La solution est basée sur les prévisions de la fréquentation des visites de l’abbatiale et pour l’autre partie, elle répond aux besoins d’une animation de la place du Marché, souhaitée lors de la consultation populaire.

«Nous aimerions fonctionner comme ça pendant 3 à 5 ans. Ensuite, avec ce retour sur expérience, nous pourrions retravailler le scénario initial, avec la véranda et des travaux plus conséquents», précise Julien Mora. Pour le Marché, ce sont 160 000 francs qui sont prévus et avec les études préliminaires chiffrées à 120 000 francs, le Conseil communal devra, lors de sa séance de septembre, se prononcer sur un crédit global de 955 000 francs.

On relèvera que le Café du Marché sera ouvert avec un concept estival et sous l’égide communale, dès mercredi prochain 8 juillet, toujours en vue de l’ouverture de l’abbatiale, jusqu’en septembre.

La mise à l’enquête est en route et les travaux pourraient débuter en octobre pour prendre fin juste avant les fêtes de fin d’année. En parallèle, la Municipalité va partir à l’affût des nouveaux tenanciers. Ces derniers auront leur mot à dire quant à l’aménagement des deux auberges payernoises.

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